Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
Pourquoi ce livre?
Hé bien il me faisait de l’œil depuis longtemps. Vous commencez à me connaître, j'adore tout ce qui dystopique, post-apocalyptique... Ce livre était fait pour moi.
Mon avis.
J'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans. Par contre une fois chopé le rythme, j'étais totalement accro. On commence l'histoire avec la vie dans ce silo. 144 étages souterrains. De quoi donner des sueurs froides aux claustrophobes parmi vous. Moi j'avais mal aux cuisses pour eux, à monter et descendre des escaliers tout le long de l'histoire, un véritable périple de plusieurs jours à chaque fois.
Mais pourquoi dans un silo? Hé bien on se rend compte que ça y est on a pollué entièrement la planète à tel point que plus rien n'y vit.
Et dans le silo, dès qu'une incartade est commise, le fauteur de truble est envoyé à l'extérieur, avec une simple combinaison protectrice qui tiendra le temps pour eux de nettoyer les caméras qui filment l'extérieur.
Car la vue de l'extérieur, même contaminé, est chérie. Certes c'est un privilège des étages supérieurs. Ceux des derniers étages aux machines n'ont guère le temps de monter admirer cette vue.
On a le 1er personnage que l'on suit (j'ai mangé son nom), shérif du silo qui est condamné à la sortie. Ce qui lui convient très bien car sa chère et tendre y a été envoyé il y a quelques années et est morte devant ses yeux. Il subira le même sort.
On doit désigner un nouveau Sherif, une jeune femme venue des machines, choisie par la maire du silo, contre l'avis du directeur du département informatique (véritable chef marionnettiste). Évidemment ça conduira a des complications qui aboutiront à la sortie du silo de cette nouvelle Sherif.
Et ce qu'elle découvre à l'extérieur va révolutionner son mode de pensée.
On assiste à son retour dans son silo mais pas encore à une révolution, qui sera le sujet du prochain tome.
On a de beaux personnages, que l'on découvre au fur et à mesure de l'histoire grâce à leurs souvenirs ou leurs discussions. On a des méchants vraiment tordus mais eux-mêmes manipulés par une instance supérieure encore invisible à nos yeux. Car qui a lancé cette idée de silo?
Le mystère reste encore complet à a fin de ce tome même si on commence à se faire des idées.
L'histoire est vraiment bien montée, toute en crescendo. On s'interroge en même temps que nos héros. On veut savoir qui les manipule à ce point et surtout pourquoi!
L'écriture est vraiment bien. J'adore les livres dystopiques mais c'est vrai que généralement c'est une écriture pour jeune. Là on a clairement un livre dédié aux adultes et non plus aux young adultes.
Bref pour moi une très belle découverte, peut-être pas un coup de cœur mais je n'en suis pas loin. Je mettrais donc un 4,80/5
