lundi 26 juin 2017

Trois mètres au dessus du ciel de Federico Moccia

Résumé:Jeunes et déchaînés, ils s'aiment jusqu'à décoller de terre, jusqu'à toucher le ciel. Plus que ça. Au moins.., trois mètres au-dessus du ciel ! Mais ils ne sont pas seuls: il y a le lycée, les parents, la bande de copains qui dérape et franchit les limites...

Pourquoi ce livre?Cela faisait un moment que je l'avais dans ma bilbiothèque et c'est lors d'un challenge à deux que ma binôme me l'a choisi. 

Mon avis:Bon par contre j'ai pas été accro à ce livre comme l'ont été beaucoup d'autres. Pas mauvais mauvais mais je vais vite l'oublier je pense. On suit Step, jeune homme que l'on peut aisément appeler délinquant: bagarreur, squatteur, voleur... Et Babi, jeune fille de la bourgeoisie italienne, protégée, très bonne dans son école privée. Ils se croisent par hasard et vont d'abord être comme chien et chat. Surtout elle qui ne supporte pas le comportement de Step. Puis évidemment elle va lui tomber dans les bras. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Déjà j'ai trouvé le début très long et je n'ai pas énormément accroché aux personnages, désolée le type badboy qui casse la gueule à tout ce qui bouge ça ne m'a jamais franchement fait fantasmé. Et Babi qui au début est comme moi et qui finalement tombe follement amoureuse de lui, je trouve ce revirement étrange. D'autant plus que je l'ai trouvé assez rapide. Le style d'écriture m'a fait bizarre aussi. Parfois un peu brouillon, mais c'est peut-être dû à la traduction, la littérature italienne est assez compliquée à traduire. J'ai aimé me retrouver à Rome (j'y ai vécu un an et demi), retrouver les rues où je pouvais me balader et l'ambiance de cette ville si spéciale. Cette description de la jeunesse italienne aussi qui se retrouve à habiter longtemps sous le toit des parents (bon ok là Babi est encore au bac) mais qui doivent user de stratagèmes pour se retrouver et plus tard pour avoir de folles nuits d'amour. La scène avec tous les jeunes dans des voitures dans un parc est typique, ils ne peuvent jamais se retrouver seuls chez eux.J'ai juste aimé la fin, que j'ai trouvé réaliste et tout à fait en accord avec l'histoire. Et même assez jolie bien que teinté de mélancolie.Après l'histoire en elle-même je la trouve assez banale, pleine de clichés (genre Grease en un peu plus violent et italien). Le badboy beau gosse, la jeune bourgeoise parfaite. Leurs copains, les parents ou la famille. C'est pour ça que je dis: pas mauvais mais que je ne garderais pas forcément en mémoire. Je suis contente quand même de l'avoir découvert, je peux dire que je l'ai lu mais voilà, sans plus. Désolée à ma binômette qui pensait me choisir un livre qui me plairait. Je sais qu'il t'avais plu, mais la magie n'a pas opéré sur moi. J'octroie donc à cette lecture un 2/5

dimanche 30 avril 2017

Saga Gwyneira McKenzie de Sarah Lark

Tome 1: Le pays du nuage blanc

Résumé:
«Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d'une réputation irréprochable.»
Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l'aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gwyneira, une aristocrate désargentée promise à l'héritier d'un magnat de la laine. Ni l'une ni l'autre ne connaissent leur futur époux.

Une nouvelle vie - pleine d'imprévus - commence pour les deux jeunes femmes, qu'une amitié indéfectible lie désormais...


Pourquoi ce livre?
Cela faisait un moment qu'il était dans ma PAL, attirée que j'avais été par son titre, sa couverture et son résumé. Un beau pavé qui patientait. C'est à l'occasion d'un challenge (lire u livre écrit par une femme racontant l'histoire d'une femme) que j'ai pu le sortir.

Mon avis:
 Et j'en suis ravie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été emportée dans une fresque comme celle-ci. L'aventure de pionniers, et pur changer par en Amérique mais en Nouvelle-Zélande, avec deux femmes qui choisissent la voie de l'aventure et décident de quitter leur Angleterre natale. Hélène la préceptrice de bonne famille et qui à son âge ayant peur de finir vieille fille répond à une petite annonce et se trouvera à bord du Dublin en garde de jeunes filles envoyées là-bas pour servir de bonnes. Certaines trouveront u bon foyer, d'autres devront se débrouiller par leur propre moyen. 
Gwyneira, elle, est un lot de cartes qu'un homme, Gerald, "le baron des moutons" néo-zélandais a gagné en jouant contre sont père. 
Toutes deux promises à des inconnus vont donc se rencontrer sur le bateau durant la traversée. Et resteront proches toute leur vie malgré les griefs qui opposent leurs deux familles d'adoption. 
Chacune vivra avec les cartes que la vie leur mettra en main. Elles n'auront pas le mariage dont elles avaient rêvé, mais trouveront une certaine part de bonheur.
On prend part à leur histoire mais aussi à l'Histoire avec la création de ce que deviendra la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui. On se met à rêver des paysages de ce pays du nuage blanc, à imaginer quelle fut la vie de ces hommes et de ces femmes qui ont tout crée, des problèmes qu'ils ont peu rencontrer, des petites victoires qu'ils ont connu, de leurs relations avec les autochtones, les maoris, qui ont évoluées avec le temps. 
Malgré quelques erreurs,  je pense dues à la traduction (parfois les noms des deux héroïnes étaient inversés) ou des fautes de frappe (un souci avec les v qui remplaçaient la barre espace par exemple) j'ai été littéralement emportée par cette histoire. J'ai trouvé qu'elle possédait tous les bons ingrédients: aventure, amour, famille, amitié, découverte. L'auteur nous parle de cette Nouvelle-Zélande naissante avec brio. Les personnages sont très bien brossés, attachants ou bien le contraire pour certains. L'histoire n'est pas non plus trop "romanesque", mais assez réaliste, ces femmes n'ont pas une vie tout rose, et c'est ce qui fait le charme de cette histoire. Elles sont fortes, et l'on veut qu'elles s'en sortent toutes, de la lady irlandaise jusqu'à la plus jeune orpheline.
Je pense sincèrement avoir eu un petit coup de cœur pour ce premier tome, et je serais heureuse de continuer cette saga, car c'est bien une saga familiale que nous conte ici Sarah Lark.