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dimanche 30 avril 2017

Saga Gwyneira McKenzie de Sarah Lark

Tome 1: Le pays du nuage blanc

Résumé:
«Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d'une réputation irréprochable.»
Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l'aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gwyneira, une aristocrate désargentée promise à l'héritier d'un magnat de la laine. Ni l'une ni l'autre ne connaissent leur futur époux.

Une nouvelle vie - pleine d'imprévus - commence pour les deux jeunes femmes, qu'une amitié indéfectible lie désormais...


Pourquoi ce livre?
Cela faisait un moment qu'il était dans ma PAL, attirée que j'avais été par son titre, sa couverture et son résumé. Un beau pavé qui patientait. C'est à l'occasion d'un challenge (lire u livre écrit par une femme racontant l'histoire d'une femme) que j'ai pu le sortir.

Mon avis:
 Et j'en suis ravie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été emportée dans une fresque comme celle-ci. L'aventure de pionniers, et pur changer par en Amérique mais en Nouvelle-Zélande, avec deux femmes qui choisissent la voie de l'aventure et décident de quitter leur Angleterre natale. Hélène la préceptrice de bonne famille et qui à son âge ayant peur de finir vieille fille répond à une petite annonce et se trouvera à bord du Dublin en garde de jeunes filles envoyées là-bas pour servir de bonnes. Certaines trouveront u bon foyer, d'autres devront se débrouiller par leur propre moyen. 
Gwyneira, elle, est un lot de cartes qu'un homme, Gerald, "le baron des moutons" néo-zélandais a gagné en jouant contre sont père. 
Toutes deux promises à des inconnus vont donc se rencontrer sur le bateau durant la traversée. Et resteront proches toute leur vie malgré les griefs qui opposent leurs deux familles d'adoption. 
Chacune vivra avec les cartes que la vie leur mettra en main. Elles n'auront pas le mariage dont elles avaient rêvé, mais trouveront une certaine part de bonheur.
On prend part à leur histoire mais aussi à l'Histoire avec la création de ce que deviendra la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui. On se met à rêver des paysages de ce pays du nuage blanc, à imaginer quelle fut la vie de ces hommes et de ces femmes qui ont tout crée, des problèmes qu'ils ont peu rencontrer, des petites victoires qu'ils ont connu, de leurs relations avec les autochtones, les maoris, qui ont évoluées avec le temps. 
Malgré quelques erreurs,  je pense dues à la traduction (parfois les noms des deux héroïnes étaient inversés) ou des fautes de frappe (un souci avec les v qui remplaçaient la barre espace par exemple) j'ai été littéralement emportée par cette histoire. J'ai trouvé qu'elle possédait tous les bons ingrédients: aventure, amour, famille, amitié, découverte. L'auteur nous parle de cette Nouvelle-Zélande naissante avec brio. Les personnages sont très bien brossés, attachants ou bien le contraire pour certains. L'histoire n'est pas non plus trop "romanesque", mais assez réaliste, ces femmes n'ont pas une vie tout rose, et c'est ce qui fait le charme de cette histoire. Elles sont fortes, et l'on veut qu'elles s'en sortent toutes, de la lady irlandaise jusqu'à la plus jeune orpheline.
Je pense sincèrement avoir eu un petit coup de cœur pour ce premier tome, et je serais heureuse de continuer cette saga, car c'est bien une saga familiale que nous conte ici Sarah Lark.

vendredi 3 juin 2016

Ces messieurs de Saint Malo, T1 de Bernard Simiot

Résumé:

Seul de tous les petits commerçants de Saint-Malo, Mathieu Carbec, dont les grands-parents vendaient naguère de la chandelle, a eu l'audace d'acheter trois actions de la Compagnie des Indes orientales que vient de fonder Colbert. Ce sera le point de départ d'une grande saga familiale au moment où la bourgeoisie maritime se rue à la conquête des piastres, des charges et des titres nobiliaires. Négociants, armateurs, corsaires ou négriers, les Carbec, parmi tant d'autres, se lanceront sur toutes les mers du globe, sans se soucier de savoir si leurs écus ou leurs fleurons sentent trop les épices ou la traite, la ruse ou la fraude... Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d'admirables portraits de femmes, la présence permanente de l'histoire, font de Ces messieurs de Saint-Malo un grand roman d'aventures et d'amours qui est aussi un grand roman de société.


Pourquoi ce livre?

Je l'avais lu il y 'a des années, il m'avait beaucoup plu. On m'a choisi cette lecture pour le mois de mai et ça tombait super bien pour le challenge où je dois lire des livres sur la période de Louis XIV.


Mon Avis:

Alors j'avoue que la lecture a été fastidieuse, mais je pense que c'est par manque de temps, du coup j'ai un peu bloqué et j'ai l'impression d'avoir moins apprécié ma lecture que la première fois. Sauf la 2e partie peut-être où j'ai pu plus me plonger dedans. 
J'ai cependant aimé retrouver les personnages principaux, et surtout cette ambiance malouine, les embruns salés, le bruit des mâts qui craquent avec le mouvement de la mer. J'aime énormément St Malo et du coup ça m'a vraiment plu de me replonger dedans, même si on est au XVIIe s. 
C'est  une écriture riche, d'un homme féru d'histoire, et notamment d'histoire marine et militaire car on y retrouve toutes les campagnes de Louis XIV, la guerre avec l'Angleterre, les Hollandais, le reste de l'Europe. Cette guerre qui va s'inviter sur le pont des bateaux et dont les marins, capitaines ou moussaillons ressortiront marqués à vie. Cette guerre qui permet aussi aux plus courageux de gagner des fortunes grâce à ces marchandises qui font rêver: soie, cannelle, poivre, café, porcelaine... 
On se met à rêver de pouvoir retourner à cette époque où le café ne se trouvait pas en percolateur! Alors certes il y a l'autre commerce, le commerce triangulaire avec le bois d'ébène, mais finalement l'auteur n'en parle pas plus, n comprends cependant que plusieurs fortunes ce sont faites grâce à cet esclavage.
On s'attache à nos personnages, simple marchand ou de la petit noblesse, qui sentent la morue comme ils disent (la pêche à Terre Neuve est le rdv annuel). On suit principalement la famille Carbec, avec au début, Mathieu, homme qui n'a plus que son dernier fils, Jean-Marie, qui deviendra son héritier et que l'on suivra donc ensuite. On verra aussi aussi parfois le point d'autre personnages, en réalité ceux qui gravitent autour de cette famille.
Car oui, nous sommes là dans une saga familiale, on voit donc nos héros naître, vivre et mourir. C'est dur quand on s'attache à eux, on aimerait pouvoir éviter de vivre leur mort, mais bon, c'est la vie (à dire avec l'accent anglais^^). On sait que cela continuera avec le 2e tome: Le temps des Carbec.
Par contre je conseille ce livre qu'aux amateurs de l'Histoire, sans ça vous risquez de trouver ça trop lourd, même si l'histoire familiale est finalement bien passionnante.

Au final je noterais ce livre avec un 4,5/5, tout simplement parce que j'ai eu du mal à un moment donné, que j'ai eu l'impression que la flamme de la première fois s'était éteinte. Malgré ça, c'est toujours un très bon livre à mes yeux.