mercredi 3 février 2016

Arcadia de Fabrice Colin






Résumé:
« Votre âme s’est étourdie aux lumières de Londres, et vous avez oublié que Camelot était le coeur d’Arcadia… » Londres, 1872. Dans le monde d’Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d’étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme… Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d’art victorien entendent le même appel, et s’apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.

Pourquoi ce livre?
Parce que je trouvais la couverture magnifique et qu'il m'a été choisi pour un binôme

Mon avis:
Franchement je crois que c'est la chronique que je redoutais le plus d'écrire. Comment définir cette lecture? 
C'est assez compliqué. C'est une lecture très complique et mon ressenti aussi est compliqué. 
J'ai eu du mal à comprendre au départ où j'étais et quels étaient les personnages. 
On navigue entre 2 mondes: 
-Un monde onirique au XIXe s. où sont regroupés tous les grands artistes de l'humanité, où la Tamise est le fleuve des rêves,  et où la population est divisée en 2, avec les Sidths d'un côté et les autres de l'autre. Un monde où les grandes sont séparées par une grande brume et où il n'est pas possible d'aller faire un tour à Rome ou à Paris même si on sait que ces villes existent. Arcadia.
- Un monde plus réel mais dans un futur proche où le niveau des eaux est monté et où la population à arrêté de rêver. Un monde d'ailleurs où il n'y a plus beaucoup de population et on peu vivre dans un musée si l'envie nous prend. Un monde où si l'on consomme une drôle de substance on voit en rêve Arcadia. 

Et puis il y a encore un 3e monde! Arcadia est le monde onirique de la Terre mais il a aussi son monde onirique qui relève de la légende arthurienne. 

Et tous ces mondes sont liés! Si tout par au va l'eau dans l'un ça part en quenouille dans l'autre... Il faut réparer les dégâts...ou... 
Mais pour ça je vous laisse lire. 

Alors vous voyez rien que résumer c'est compliqué. Et franchement plusieurs fois j'ai du relire le même passage et tout au long du livre je me suis dit: "il faut vraiment que je consomme des drogues là...au moins de l'absinthe... mais la vraie, et peut-être que je comprendrais ce que veux dire l'auteur". Mais je ne consomme pas... et j'ai pas compris grand. 

Pourtant j'ai pas détesté. C'est ça le pire. J'ai bien aimé la plume de l'auteur et l'idée générale mais c'était trop complique pour moi. J'ai failli abandonné et c'est rare. 
Sans doute que c'était le  dessein de l'auteur, pas d'abandonner non, mais de nous laisser dans le brume, justement comme ce moment où l'on vient de se réveiller et où l'on est encore un peu dans le rêve. Ou alors comme devaient se sentir les artistes du début du siècle ou du XIXe s. sous l'emprise de la drogue (je trouvais que Lewis Caroll avait tout à fait sa place dans ce livre). 

Je vois de temps en temps ce livre être qualifié d'OVNI. voui c'est un peu ça. Faut s'accrocher et on ne comprend pas beaucoup plus la fin. Après si ce genre de lecture brumeuse ne vous fait pas peur, moi je dis, foncez! 

Moi je n'ai pas vraiment adhéré, c'est dommage. Je ne mettrais donc qu'un 2,5/5...  la moyenne quoi.

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