vendredi 5 février 2016

Deorum Interfectores T1, Alter Eco d'Astrid Méan

Résumé:
Campagne romaine, de nos jours.
Dissimulés depuis deux mille ans dans une crypte scellée, de mystérieux parchemins, rédigés par un sénateur du règne de l’Empereur Néron, sont mis au jour dans les ruines d’une villa.
Ceci est la traduction du premier volume.

Haraar Lucaino, habitant d’Ydrith où évoluent les plus féériques créatures, est envoyé par son sultan quérir le moyen de sauver son pays d’une guerre sanglante. La Pierre des Glaces possède un pouvoir magique incommensurable qui, dit-on, pourrait parvenir à repousser les armées ennemies. Mais en la touchant, le jeune homme découvre un univers parallèle dévoré par la luxure et la corruption : Rome. Là, un dieu renégat et ambitieux, tapi au plus profond des Enfers, est bien décidé à asseoir son joug sur les deux mondes...
Dans cette lutte divine à laquelle Haraar prend part bien malgré lui, à qui pourra-t-il faire confiance ? Saura-t-il embrasser la destinée des Deorum Interfectores, seuls mortels capables de tuer des dieux ?
Et qui est réellement Anna Ordas, cette jeune femme énigmatique d’une beauté glaciale qu’il s’est juré de protéger, et qui ne le laisse pas indifférent ?

Depuis la nuit des temps, l’homme cherche dans l’imaginaire les réponses à toutes ses questions.
Le moment est venu de découvrir l’origine de l’imaginaire lui-même.


Pourquoi ce livre? 
Je l'avais commandé dans le cadre de "un mois, une maison, un achat" qui nous présentait les éditions Kitsunegari et je l'ai lu pour un challenge où il fallait de la neige sur la couverture pour le mois de décembre. 

Mon avis. 
un bon pavé de 700 pages mais que l'on ne voit pas passer. Ce sont 700 pages de bonheur. J'ai découvert Astrid Méan, et surtout son style pour lequel j'ai carrément accroché! Je m'en serais voulu d'être passée à côté. 
On a un monde très riche et foisonnant dans lequel nous plongeons très vite. Enfin un monde, non plutôt deux! Ydrith et Rome, oui oui, Rome, celle que vous connaissez, enfin que l'on connaît dans les livres, la Rome antique. 
On a surtout une mythologie incroyable où les dieux de chaque monde a son alter égo dans l'autre. Une complémentarité si tout est respecté, un grave danger si l'un des deux dieux décide de supplanter l'autre. 
On retrouve un peu le schéma de Tolkien, on a ici un dieu renégat rejeté par le reste du panthéon et qui décide de régner non pas sur un monde mais sur deux. Et évidemment il est pas très très sympathique. 
Il faut imaginer Ydrith comme le pendant fantastique de Rome, c'est-à-dire que dans ce monde il y a de la magie, des dragons et tout un tas de choses que les romains ne connaissent que dans leurs rêves. 
Il y a une particularité commune à ces deux mondes: le deorum interfectores: un humain capable de tuer les dieux, le seul. 
Haraar, notre héros sera désigné comme tel par le dieu scorpion (scorporias) d'Ydrith.
Dès lors sa mission est de sauver non pas le mais les mondes (ouais toujours la même rengaine). 
On a une jolie fille au passé mystérieux, de gros méchants loups-garous, des tueurs sans fois ni loi, des reines prêtes à tout pour le pouvoir, des savants géniaux, des chevaux qui parlent (et qui sont très drôles). Alors imaginez le bazar quand quelques uns de ces énergumènes se retrouvent dans le monde de Rome. 
J'ai adoré faire la connaissance des ces différents personnages. Ceux de Rome qui m'ont le plus plu sont les dieux du panthéon romain. J'ai particulièrement aimé Pluton et Perséphone. 
Après ne vous imaginez pas un monde fantasy tout joli tout rose, on a quand même quelques scènes violentes. 
Même si parfois je trouvais que la situation se retournait plutôt un peu trop facilement pour nos héros, ou quelques "relations" superficielles, il n'en reste pas moins que Deorum Interfectores fait désormais parti de mes petits chouchou et que je suis pressée de lire la suite. 
L'histoire, j'adore cette idée d'une fantasy antique et non pas médiévale comme on a l'habitude de voir, la plume, la découpe des chapitres, le rythme, tout ça fait que pour moi il fait parti de mes coups de cœur 2015.

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