Résumé:
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande par la route côtière.
En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper, pour au moins une saison, de son fils de cinq ans.
Pourtant la chance sourit à l’amie d’Audur : elle gagne un chalet d’été et une petite fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir un voyage consolateur à l’étranger mais, bonne nature, elle est incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou femmes. Elle partira tout de même, pour un tour de son île noire, avec Tumi, le fils d’Audur, étrange petit bonhomme, presque sourd, mutique, et avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Mon Avis:
Encore une fois un livre découvert lors de ma recherche d'auteurs du monde entier. Cette fois je suis partie en Islande avec Audur Ava Olafsdottir.
On fait connaissance avec la narratrice (je suis pas sûre que l'on est son nom dans le livre). Femme mariée mais un peu en dehors de notre monde, elle est polyglotte (plus de 10 langues à son actif) et correctrice. Elle pourrait communiquer avec la moitié de la planète mais elle ne sait pas échanger avec son prochain. Une femme un peu à part donc. Son mari va demander le divorce, il a en trouvé une autre. ça ne la chamboule pas plus que ça émotionnellement. Mais elle décide que c'est le moment de tout plaquer. Elle a gagné un chalet lors d'une loterie et beaucoup d'argent au loto national. Elle veux faire le tour de son île, retrouvé ses terrains de jeux d'enfance.
Son amie Audur est enceinte jusqu'au yeux et doit rester à l'hôpital, elle lui confie donc la garde de son 1er enfant, Tumi, un petit garçon adorable quasiment sourd et malvoyant de surcroît. Elle qui n'a jamais voulu être mère, ça risque d'être compliqué.
Finalement elle part avec le petit, un tas de billets de banque, des valises et matériels de camping et des poissons rouges.
Elle prend la nationale I, cette route qui fait le tour de l'île, il suffit de suivre la mer et de rouler. Malgré la pluie et les animaux que l'on peut faucher.
Il y a plusieurs rencontres le long du livre, quelques histoires, mais surtout un apprentissage de l'autre. Nos deux héros quotidiens vont devoir s'apprivoiser par le biais du silence ou de gestes qui ne rentrent pas dans la langue des signes (cette langue là elle ne sait pas encore la parler).
Rien d'extraordinaire ne se passe dans ce livre, c'est la vie de tous les jours, une situation que n'importe qui pourrait connaître, avec des gens que l'on peut croiser n'importe où. Mes des sentiments forts.
Une écriture que j'ai trouvé poétique. Pas forcément facile de tout suivre au départ, on a des flash-back qui sont mélangés à l'histoire actuelle. Parfois c'est compliqué à) suivre. Mais une fois que l'on a compris comment ça fonctionnait, ça va tout seul.
Bref une découverte pour moi de la littérature islandaise par le biais de cette auteure. Je sais que son livre Rosa Candida est bien plus connu et souvent même plus apprécié du coup je pense que je me laisserais tenter pour le lire une prochaine fois.
Pas un coup de cœur mais une jolie lecture que je recommande pour les amateurs de Road-book silencieux.
Je mettrais donc un 4/5 à cette lecture nordique.
Cette lecture compte pour les challenges:
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande par la route côtière.
En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper, pour au moins une saison, de son fils de cinq ans.
Pourtant la chance sourit à l’amie d’Audur : elle gagne un chalet d’été et une petite fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir un voyage consolateur à l’étranger mais, bonne nature, elle est incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou femmes. Elle partira tout de même, pour un tour de son île noire, avec Tumi, le fils d’Audur, étrange petit bonhomme, presque sourd, mutique, et avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Mon Avis:
Encore une fois un livre découvert lors de ma recherche d'auteurs du monde entier. Cette fois je suis partie en Islande avec Audur Ava Olafsdottir.
On fait connaissance avec la narratrice (je suis pas sûre que l'on est son nom dans le livre). Femme mariée mais un peu en dehors de notre monde, elle est polyglotte (plus de 10 langues à son actif) et correctrice. Elle pourrait communiquer avec la moitié de la planète mais elle ne sait pas échanger avec son prochain. Une femme un peu à part donc. Son mari va demander le divorce, il a en trouvé une autre. ça ne la chamboule pas plus que ça émotionnellement. Mais elle décide que c'est le moment de tout plaquer. Elle a gagné un chalet lors d'une loterie et beaucoup d'argent au loto national. Elle veux faire le tour de son île, retrouvé ses terrains de jeux d'enfance.
Son amie Audur est enceinte jusqu'au yeux et doit rester à l'hôpital, elle lui confie donc la garde de son 1er enfant, Tumi, un petit garçon adorable quasiment sourd et malvoyant de surcroît. Elle qui n'a jamais voulu être mère, ça risque d'être compliqué.
Finalement elle part avec le petit, un tas de billets de banque, des valises et matériels de camping et des poissons rouges.
Elle prend la nationale I, cette route qui fait le tour de l'île, il suffit de suivre la mer et de rouler. Malgré la pluie et les animaux que l'on peut faucher.
Il y a plusieurs rencontres le long du livre, quelques histoires, mais surtout un apprentissage de l'autre. Nos deux héros quotidiens vont devoir s'apprivoiser par le biais du silence ou de gestes qui ne rentrent pas dans la langue des signes (cette langue là elle ne sait pas encore la parler).
Rien d'extraordinaire ne se passe dans ce livre, c'est la vie de tous les jours, une situation que n'importe qui pourrait connaître, avec des gens que l'on peut croiser n'importe où. Mes des sentiments forts.
Une écriture que j'ai trouvé poétique. Pas forcément facile de tout suivre au départ, on a des flash-back qui sont mélangés à l'histoire actuelle. Parfois c'est compliqué à) suivre. Mais une fois que l'on a compris comment ça fonctionnait, ça va tout seul.
Bref une découverte pour moi de la littérature islandaise par le biais de cette auteure. Je sais que son livre Rosa Candida est bien plus connu et souvent même plus apprécié du coup je pense que je me laisserais tenter pour le lire une prochaine fois.
Pas un coup de cœur mais une jolie lecture que je recommande pour les amateurs de Road-book silencieux.
Je mettrais donc un 4/5 à cette lecture nordique.
Cette lecture compte pour les challenges:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire