mercredi 2 septembre 2015

Le protectorat de l'ombrelle, T1, Sans Ame de Gail Carriger


Résumé:
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?


Nos Avis: 


      -  JessEpica : Une lecture commune avec ma chère Taveera. Un début un peu difficile à suivre à cause du style de narration des personnages qui est très classique et "ancien" aprés un livre jeunesse il faut un moment pour s'y faire.
- Taveera : Un livre que m'avait offert ma swappée JessEpica pour le swap victorien et que l'on a décidé de lire ensemble pour une lecture commune vu qu'elle l'avait aussi dans sa PAL. Et j'ai été très contente de découvrir cette saga bit lit aux bonnes manières. Une histoire que j'ai trouvé bien menée, de la bit-lit mêlée à du steampunk et à du romantisme. Que pouvais-je demander de mieux?



  • - JessEpica On commence direct dans une action qui met en place le fait qu'Alexia, notre héroïne, n'a pas d'âme. Bref elle ne peut être charmée par un surnaturel tels qu'un vampire.
  • - JessEpica : Énorme point positif c'est le coté historique de l'histoire. Époque victorienne, donc une Angleterre à la fois riche (ombrelles, robes, corsets, soirée avec la noblesse,...) le coté steampunk donné par l'air industrielle de l'époque (voir:wikipédia) bref une histoire avec un mélange de Buffy contre les vampires (et autres démons,...), de Sherlock Holmes et  d'autres histoire dans le genre.
    Encore un bon point : le coté humoristique de certains personnages. Par moment on rit aux éclats (intérieurement si non notre voisin se demande quoi ; bah oui on rigole avec certains livres ! )
    - Taveera : Nous évoluons dans la bonne société londonienne du XIXe s. sous la grande reine Victoria. La population a intégré en son sein, depuis quelques temps déjà, les créatures surnaturelles telles que vampires, loups-garous, fantômes. Tout se passe pour le mieux, les vampires ont des drones qui acceptent de donner leur sang en échange d'une possible transformation, les loups sont enfermés à double tour lors de la pleine lune par des personnes de confiance appelés porte-clefs qui eux aussi rêvent de devenir immortels. Pourquoi cette acceptation? Hé bien les transformations sont très rarement réussies. Il faut avoir beaucoup d'âme pour que le corps accepte la métamorphose. Ce sont les artistes qui en possèdent le plus et ont donc plus de chance à la transformation. Oui mais voilà, il y a aussi des personnes sans âmes, très rares, encore plus que les surnaturels. Miss Alexia Tarabotti fait partie de ces "paranaturels". Miss Alexia Tarabotti, vieille fille (de 25 ans peut-être), de la bonne société de Londres, d'un père italien décédé et d'une mère superficielle remariée. Miss Alexia Tarabotti, toujours accompagnée de son ombrelle à pointe d'argent, qui va aux bals, le plus souvent pour se réfugier dans les bibliothèques. Dans la dernière un vampire grossier a osé l'attaquer. En plus il zozote. Mais la particularité d'une personne Sans âme est qu'elle retire tout pouvoir aux créatures surnaturelles qui redeviennent alors humaines. Bref le vampire fini dans une tarte à la mélasse et du coup Miss Alexia Tarabotti s'y retrouve jusqu'au cou...dans la mélasse. Le BUR (Bureau of Unnatural Registry), sous les traits de son patron Lord Maccon, charismatique comte loup garou, va alors commencer les investigations quant à ce drôle de vampire. Car d'où vient-il s'il n'est pas originaire de la ruche de vampires de Westminster?
  • - JessEpica : Une héroïne (Alexia) avec un caractère bien trempé et intelligente (pour une femme de l'époque ça vaut le détour ) et qui à une vie familiale pas très drôle, un Alpha des loup-garous (Lord Maccon) qui est plutôt méfiant et qui arrive à supporter le caractère d'Alexia, il à un coté râleur qu'on apprécie.
    - Taveera : Les personnages sont attachants même si Alexia peut parfois être agaçante, ce n'est pas un agacement qui va me la faire détester, je m'y suis attachée tout le long du livre. Je suis tombée amoureuse de Lord Maccon, que j'ai imaginé en Mr. Darcy mélangé à du Wolverine. Graou! Les loups garous m'ont toujours plus attirées que les vampires. Voui j'aime les poils! J'ai beaucoup aimé le bêta de Lord Maccon, le professeur Lyall, toujours là, protecteur. J'aimais bien retrouver son personnage. Le vampire excentrique Akeldama, ami très proche d'Alexia est tout aussi attachant. Un des plus anciens vampires d'Angleterre, il possède beaucoup de sagesse malgré son apparence fofolle.


·        - JessEpica : Pour la mise en ambiance, je recommande une bonne tasse de thé (Earl Grey) pendant votre lecture. Vous vous sentirez encore plus présent(e) dans le livre.
- Taveera : J'ai aussi aimé l'écriture qui nous fait penser à du Jane Austen ou en tout cas nous plonge dans le même monde de bienséance et de sentiments retenus. Il me tarde en tout cas de lire la suite des aventures d'Alexia Tarabotti. En tout cas pour ce volume là je ne suis pas loin du tout du petit coup de cœur avec un 4,90/5

  • - JessEpica : Pour finir , niveau couverture, elle est très jolie, très steampunk justement. Bref c’est notre héroïne qui y est représentée et ça donne plutôt bien.

2 commentaires: