mardi 4 mars 2014

La Voleuse de Livres de Markus Zusak



"Leur heure est venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. 
Liesel Meminger y est parvenue.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt? Ou sa force extraordinaire face aux évènements? A moins que ce ne soit son secret...Celui qui l'a aidée à survivre et a même inspiré à la Mort ce joli surnom: La Voleuse de livres..."

« Une simple histoire, en fait, où il est question, notamment :
- D'une fillette ;
- De mots ;- D'un accordéoniste ;- D'allemands fanatiques ;- D'un boxeur juif ;- Et d'un certain nombre de vols. »


Mon avis: 
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune de février. 
Il m'a beaucoup plu, même si je ne sais pas pourquoi j'ai mis beaucoup de temps à le lire. Plus d'une semaine pour la 1ere moitié. La 2de je l'ai lu d'une traite le dernier jour. On va dire que j'ai pris mon temps.

Une narratrice qui est la Mort elle même. Une héroïne qui est une jeune orpheline allemande durant la 2de guerre mondiale dans la ville de Molching (qui en l'occurrence n'existe pas en réalité, mais une autre ville du nom de Olching se trouve bien à côté du camp de Dachau...ne cherchez donc pas si un bombardement a eu réellement lieu à Molching). 
Liesel est en route par le train pour Molching pour rejoindre sa famille d'accueil quand son frère meurt durant le voyage. Elle se retrouve donc seule et traumatisée, ans un endroit inconnu avec une mère nourricière dont il faudrait laver la bouche au savon. Son père nourricier va être le personnage auquel elle s'attache le plus. C'est lui qui lui fait découvrir le pouvoir des mots durant ses nuits de cauchemars. 
Elle va se lier d'amitié avec son voisin Rudy qui se prend pour un athlète américain noir et ils vont faire ensemble les 400 coups. 
On imagine que la vie durant cette guerre n'est pas drôle et l'auteur nous le fait ressentir. Les jeunes essaient de s'en sortir comme ils peuvent et surtout essaient de s'évader comme ils peuvent. 
Il y a aussi évidemment Max, le Juif. Ils partageront le même sous-sol. Elle pour lire et apprendre les mots, lui vous vous doutez pourquoi. 
Il y a aussi ce monde parallèle des livres et des mots, le monde intérieur en opposition avec le monde extérieur (où règne la faim et la guerre): Le sous-sol et la bibliothèque d'Ilsa Hermann, la femme du maire. 

J'ai beaucoup aimé ce livre qui est très poétique malgré le sujet. 
On a le point de vue neutre de La Mort qui ne juge pas qui ne fait que décrire mais qui aime à regarder Liesel et à lire son histoire. 
Mon personnage préféré est Hans Hubermann ("Papa"), un homme doux et tolérant, qui met sa vie et celle de sa famille en danger pour sauver un Juif. Mais qui doit le faire pour une question de conscience. Cet homme dont l'accordéon insuffle la vie à la petite Liesel. 

Et je vais m'arrêter là sinon mes chroniques vont être au format rallongé. 

En bref, j'ai beaucoup aimé. Je suis passée pas loin du coup de coeur avec ce livre. La plume de l'auteur m'a beaucoup plu et je pense que je relirai des titres de lui. 

Ma note: 4,5/5 


3 commentaires:

  1. J'ai adoré ce livre, un vrai coup de cœur pour moi! Très joli blog en tout cas on se rejoint un peu dans les styles de lecture! Bonne continuation

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  2. J'ai bien aimé, mais j'en attendais sûrement trop… je t'invite à venir lire ma chronique si le coeur t'en dit ! A bientôt !

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  3. Ce livre à été un coup de cœur pour moi, j'ai beaucoup pleuré à la fin du livre

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