mardi 3 juin 2014

Saga la Reine Liberté de Christian Jacq


Résumé:
   En 1730 avant J.C, au terme du Moyen Empire, une armée de barbares venus d'Asie sur des chars attelés à des chevaux parvient à envahir l’Égypte, ravageant tout sur son passage avec une incroyable violence. Quarante ans plus tard, l’Égypte est exsangue et a renoncé à toute forme de lutte, ployant sous les impôts, l'injustice et l'esclavage. Mais une jeune fille, Ahotep, n'a jamais accepté la défaite. Elle décide de prendre la tête de la résistance égyptienne.
Mon avis: 
   Pour compléter le résumé: Ahotep n'est pas n'importe quelle jeune fille, c'est la fille unique de la Reine d'Egypte Téti la Petite et du Pharaon décédé, donc si vous suivez bien, une princesse. Elle a donc les moyens et l'autorité de se soulever. 
la petite famille royale est retranchée derrière ses murs à Thèbes, dernière enclave égyptienne à ne pas être sous la coupe des Hyksos, les envahisseurs. 
Alors plusieurs choses. 
   Comme je le disais,c'est mon premier Christian Jacq. j'ai toujours appréhender de le lire, mais finalement je ne suis pas autant déçue que je le pensais. Il est quand même calé niveau histoire, et c'est d'ailleurs ce côté du livre que j'ai préféré. 
   Par contre il y a deux points qui m'ont un peu agacée: la magie et l'histoire d'amour. 
Bon sérieux l'histoire d'amour est juste super facile. "Oh princesse, je ne suis qu'un pauvre jardinier mais je t'aime (alors que je t'ai vu 2 fois)". "Oh, si tu m'aimes alors je t'aime" (je vous jure que ça m'a donné cette impression). Après c'est que le début mais l'histoire d'amour n'est pas plus développée que ça (heureusement parce qu’apparemment c'est pas son fort à Christian), mais après c'est plus plausible. Alors je ne connais pas assez l'histoire égyptienne pour savoir d'où est issu Seneq, ce fameux jardinier qui devient pharaon. Peut-être que c'est vrai, mais la facilité avec laquelle les 2 tombent amoureux et surtout comme la Reine Téti accepte ça facilement (je veux dire c'est la famille royale, un jardinier pauvre et non reconnu qui termine avec la princesse, à mon avis y'a eu plus de remous que ça). Bref...
   Le côté magique: alors oui les égyptiens croyaient à la magie, aux manifestations des dieux, c'est sans doute la part la plus importante de leur vie... Mais de là à ce qu'il y ait des manifestations concrètes de la présence divines euh non, j'ai un peu de mal. Ou alors on est carrément dans un livre de fantastique, là d'accord. Mais je l'ai pas ressenti comme ça. La statue chaude, les yeux rouges et la gueule qui s'ouvre, les crocodiles qui mettent leurs pattes sur les épaules du pharaon... ça m'ait resté en travers de la gorge. J'ai trouvé ça dommage. 
   Parce que l'histoire à part ces petits bémols, est très sympa. L'histoire bien ficelée, les personnages attachants (même si leur personnalité n'est pas plus développée que ça), le discours sur la liberté et l'oppression. On se prend à avoir envie d'aider les rebelles, de chasser les hyksos de ce beaux pays qui est l’Égypte, On se met aussi à bien détester l'envahisseur, mais ça, c'est la volonté de l'auteur. Ils ont tous les vices, rien ne leur ai épargné, y'a que l'amiral Jannas, qui éprouve un peu de pitié à un moment, on lui en est presque reconnaissant.
   Ce qui paraît plus crédible en revanche, c'est la difficulté de réunir des partisans à la rébellion. Le peuple a tellement peur de l'envahisseur qu'ils se soumettent complètement et refusent toute rébellion, fuite, délation...tout y passe.
   Pour finir, j'ai quand même bien apprécié cette lecture, je finirai la saga de l'Empire des    ténèbres pour voir comment l'histoire se termine. 
   Je n'arrive pas à avoir de personnages préféré, comme je l'ai dit, l'auteur ne s'attache pas trop à décrire leur personnalité en profondeur (oui Ahotep est courageuse, oui Apophis est méchant et cruel, Téti un peu trop molle...etc mais il faut plus de nuances pour connaître un personnage). 
 Je mettrais la note de 3,5/5. Une bonne lecture mais qui manque un peu de relief. 

Résumé:
Les barbares Hyksos ont pris possession de l'Egypte toute entière et imposent leurs règles scélérates avec une cruauté inimaginable.Mais la reine Ahotep n'a toujours pas cédé. Non loin de Thèbes, la seule ville qui a conservé son indépendance, elle a créé une base secrète où sont formés des soldats destinés à délivrer un jour son pays. Et même si, lors d'un premier assaut contre l'ennemi, son époux a perdu la vie, elle ne désespère pas et prépare maintenant son fils aîné, Kamès, à remplacer son père en devenant à son tour pharaon. A la tête d'une armée qui commence à devenir imposante, Ahotep vole de victoire en victoire malgré les traitrises d'une poignée de "collaborateurs" bien décidés à profiter du pouvoir régnant. Du sud au nord, l'Egypte se réforme avec de plus en plus d'enthousiasme, alors que l'occupant ne semble pas trop s'en émouvoir. A moins qu'il ne s'agisse du plus redoutable des pièges...

Pourquoi ce livre?
J'allais dire que j'avais lu le 1er tome il y a un moment et en regardant la date de publication sur le blog je vois que ça remonte à juin 2014... Je comprends pourquoi j'avais pas tout retenu au niveau personnages et quelques moments de l'intrigue oups. Je profite donc d'un challenge (celui des 5 continents) pour lire un livre en rapport avec l'Afrique, j'avoue que c'est le seul (et le tome 3) que je possédais. 

Mon avis: 
Bon à la sortie du 1er tome, le pharaon Seneq est mort et Ahotep éplorée se trouve avec deux jeunes garçons dont il faut s'occuper en plus de la menace Hyksos. Certes son mari a réussi à regagner un peu de terre mais l'enclave thébaine (entendre par là égyptienne et non hyksos) reste vraiment petite. Il faut gagner des terres, gagner des hommes et bouter les envahisseurs hors de l'Egypte. Chose vraiment pas aisée vu la différence entre les deux peuples: les hyksos armés sont en nombre et surtout sur-armés par rapport aux égyptiens. 
Il en faut plus pour Ahotep qui a la faveur des dieux et qui décide de mener elle-même la guerre avant que son fils aîné, Kamès, monte sur le trône. 
Christian Jacq est très avare de descriptions ce qui fait que l'on passe très très vite d'une scène à l'autre, sans forcément beaucoup de cohésion. Il fait passer ça plus facilement en alternant les points de vue narratifs, ce qui donne l'impression que ce qui a été tu la scène précédente se passe dans la scène suivante...
Mais bon du coup tout se déroule très vite. Trop vite peut-être? On assiste à la reconquête et par le sud et par le nord du pays égyptien par Ahotep et Kamès et tout ça comme si on allait faire les courses. Tiens je prendrais bien un peu de la forteresse de Gebelein (réputée imprenable), de la cité Heliopolis et du verrou qu'est Memphis. Hop hop ça c'est fait. 
Alors certes Christian Jacq appuie son discours sur le fait qu'Ahotep bénéficie de la magie des dieux, et donc tout lui est facile. Je me suis faite à l'idée que la magie dans les livres de Christian Jacq était réelle. Que les mythes égyptiens étaient en fait réalité. C'est vrai pourquoi pas, on a donc du fantastique dans l'historique et ça fait rêver! J'ai surtout aimer voir les dieux sous leur forme animale. 
Mais malgré cette magie j'ai quand même tiqué avec la facilité avec laquelle les égyptiens loqueteux du départ ont réussi à presque briser l'emprise de l'armée Hyksos.
Admettons que ce soit très facile, dans ce cas j'aime bien un minimum de descriptions je dois avouer Parce que: les bateaux arrivent par le Nil, et des régiments par chaque rive. Tel général Hyksos est surpris (oui ils sont toujours surpris durant tout le livre, ils se préparent même pas alors que bon à force quand même...), on tue les 1ers miliciens défenseurs. Oh zut y'a deux soldats égyptiens de tués et 15 blessés, mais c'est bon la ville est prise! Je vous jure j'exagère à peine. 
Mis à part ce gros manque de détail l'histoire suit un cours prenant et on veux voir jusqu'où l'armée de la Libération ira. 
Je terminerais donc cette saga mais je ne suis pas sûre de relire du Christian Jacq par contre. Je donne donc une note moyenne mais égale au 1er tome: 3.5/5. Je me suis sans doute moins ennuyée que dans le 1er car on est vraiment dans l'action de libération, mais tout mériterait d'être étoffé. 


 Résumé:
Au nord, les barbares Hyksos règnent toujours avec une brutalité maintenant décuplée, alors que la reine Ahotep a reconquis une grande partie du sud: son mari d'abord, tué au combat; puis on fils aîné, Kamès, mystérieusement empoisonné...

Ahotep refuse une nouvelle fois d'être couronnée pharaon et prépare son second fils, le jeune Amosé, à prendre le pouvoir. Cependant, grâce à elle, les Egyptiens sont prêts pour la dernière bataille. Ils assiègent Avaris, la capitale des Hyksos, plus rien ne peut les arrêter.

Apres cent ans d'occupation et des milliers de morts, l'Empire va enfin renaître de ses cendres, grâce au courage et à la détermination d'une femme! Sans la reine Ahotep, la Vallée des Rois n'aurait plus existé, L'Egypte n'aurait pas connu la période de splendeur que fut le Nouvel Empire, ni les plus glorieux de ses pharaons, parmi lesquels Ramsès le Grand.


Pourquoi ce livre? 
Je suis fière de moi je n'ai pas attendu 2 ans entre les deux tomes! Tout comme le 2e j'ai profité d'un challenge pour le lire: il fallait lire un livre dans notre PAL depuis plus d'un an. C'était le cas.

Mon avis: 
Cette fois c'est au tour d'Amosé de monter sur le trône et de mener les égyptiens au combat. Evidemment il grandit durant le livre, de 10 ans il passe à 20 ans et pfiou ça passe vite le temps quand même. Ben oui c'est toujours le même problème pour moi avec Christian Jacq, il survole trop et ça va beaucoup trop vite. Heureusement que l'on sait qu'Amosé grandit d'ailleurs sinon on croit que l'histoire dure quelques jours seulement.
Cependant je crois que j'ai préféré ce tome aux précédents. Peut-être parce que c'est la conclusion de l'histoire, on a toujours la présence des dieux mais peut-être moins flagrante, sauf avec Seth qui s'énerve à coup de tonnerre et change de camp.  Enfin bon comme je disais avec le 2e tome, on s'y habitue à la présence divine. 
Cette fois les prises militaires me paraissent aussi plus vraisemblables: les égyptiens apprennent de leur ennemi, veulent être alliés avec les crétois... Ils étudient les chars Hyksos et volent des chevaux pour être à leur niveau. Du coup la conquête paraît plausible (beaucoup plus que dans le tome 2 en tout cas)? J'ai d'ailleurs trouvé ça sympa de voir les égyptiens maîtriser le cheval qui pour eux est un animal étrange et un peu effrayant. Le retour de la roue aussi qu'ils avaient délaissé. On sent que c'est un tournant dans leur histoire et ce qui va leur permettre de se développer en grande civilisation. 
Tout au long de cette saga on sent aussi que Christian Jacq joue sur la vision que les égyptiens avaient du monde: la dualité du bien et du mal, de l'ordre et du chaos. Tout ça par le biais de cet affrontement entre ces deux peuples, l'opprimé et l'oppresseur, ceux qui veulent détruire et ceux qui se relèvent.
On m'a dit que cette saga était sans doute une des moins bonnes de l'auteur et qu'il faudrait que j'essaie d'autres histoires de lui. Pourquoi pas... 
En tout cas comme je disais, je l'ai trouvé mieux que les 2 tomes précédents, sans doute car plus réaliste, même s'il manque toujours de profondeur. Je mettrais donc un 3.8/5 (oui juste un peu plus) 

1 commentaire:

  1. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
    Dans tous les livres de Christian Jacq (au moins sur l'Egypte Ancienne) c'est comme ça, il y a une grande place pour le surnaturel. =) Il écrit ses histoires en partant du principe que leurs croyances sont réelles et, du coup, des choses "magiques" se produisent.
    A bientôt!

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