jeudi 27 août 2015

La bibliothèque des coeurs cabossés de katarina Bivald

Résumé: 
Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…


Mon avis: 
Dès qu'il est sorti j'ai eu envie de le lire, je voulais cependant attendre sa sortie poche pour une question financière. Quand on est passées dans les rayons de Cultura ma maman elle l'a repéré, je lui ai dit que tout l'avait aimé sur la toile et du coup elle l'a acheté. Elle l'a tellement aimé qu'elle me l'a offert. Ma maman elle est trop bien! Depuis il traînait dans ma PAL sans que je trouve le temps de me lire. Mais grâce à mon nouveau partenariat avec le journal d'une fan, cette occasion m'a été offert: on allait faire une lecture commune. Lecture commune qui se clôturerait avec la mise en ligne de la chronique aujourd'hui, 27 août. J'avoue que ce matin il me restait en 80 pages à lire... heureusement je n'ai pas grand monde au travail et du coup j'ai pu le terminer en temps et en heure et vous fournir la chronique le jour-même. Je crois que c'est la 1ere fois que ça m'arrive. 
Tout commence avec une des premières lettre qu'Amy envoya à Sara, une lettre qui nous parle de livres. On comprends que les deux femmes ont entretenu une correspondance tournant autour de la littérature. Tout de suite après nous rencontrons Sara pour la première fois attendant que quelqu'un vienne la chercher dans la ville de Hope pour aller à Broken Wheel... deux villes voisines, deux villes ennemies. Personne ne vient, et un habitant de Hope est obligé de l'emmener. En arrivant la ville est déserte. Et pour cause, Amy sa correspondante qui l'a invitée à venir vient de décéder d'une longue maladie. Sara Lui en veut de l'avoir inviter sur son lit de mort, dans une ville où elle ne connaît personne et où l'ambiance est plus que lugubre. Que va-t-elle dans une maison d'une morte pendant 2 mois avec seulement 13 livres! Malgré quelques rencontres sympathiques elle ne sait que penser. tout le monde lui dit qu'il ne faut pas rester à Broken Wheel, une ville fantôme. Elle commence à les croire. 
Elle va rencontrer Caroline, la femme droite et sèche gardienne de la morale de cette ville, Andy et Carl, un couple homo qui tient un bar, Grâce, la femme qui se veut marginal et qui tient le bar-snack comme toutes les femmes de sa famille, Tom le bourru, , elle ne sait pas s'il l'apprécie ou pas, Georges, l'ancien alcoolique fan de chick-lit et j'en passe.
Et puis elle passe devant un local et l'idée lui vient d'ouvrir une librairie. Pour faire connaître les livres à ces habitants mal dégrossis. Sara est persuadée que les livres vont changer la vie de Broken Wheel. 
Et la librairie ouvre ses portes... 
On a un ouvrage qui nous parle de l'amour des livres, de l'amour des gens, des personnages de papier, des personnes de chair aux sentiments bouleversés. De la vie et de comment on en devient le héros plutôt que de rester personnage secondaire voire figurant. 
En plus d'être bien écrit et d'avoir de beaux personnages ce livre est plein d'humour. Il nous donne même envie de découvrir le fin fond des Etats-Unis, le fin fond de l'Iowa avec ses petites villes telles que Broken Wheel. Une ville où l'on n'est pas plus malheureux qu'ailleurs quoiqu'en pensent les rares voyageurs qui la traversent en voyant le cinéma abandonné. 

Voici quelques citations que j'ai retenu: 

"Au bout du compte, qu'avait été Jésus, si ce n'est une variante précoce d'un hippie aux cheveux longs qui avait quitté le domicile parental pour courir le monde avec une grande tribu. 
Non qu'elle voit les hippies d'une très bon œil non plus. Eux aussi avaient tendance à verser dans l'autosatisfaction primaire." 

"Auteurs fiables; Dick francis, Agatha Christie, Georgette Heyer; En fait Dan Brown avait sans doute aussi sa place parmi eux, pensa Sara. Il était si fiable qu'on obtenait exactement la même histoire à chaque fois."

J'ai aussi beaucoup aimé le moment où l'on parle de l'odeur des livres, trop long pour que je le retranscrive ici. Mais tellement vrai, enfin en tout cas moi c'est quelque chose que j'ai toujours ressenti. Chaque type de livre à son odeur, des poches aux manuels scolaires en passant par les beaux livres de photos.

Pour moi ce livre fait parti de ceux que l'on doit lire, de ceux que quand vous les refermaient vous avez forcément le sourire aux lèvres, parce qu'on aime tous les happy end, quoiqu'on en dise, et que nous aussi, comme Sara, on aimerait ouvrir une librairie et devenir le personnage principal de son histoire. 
Si vous voulez un petit remontant de moral allez donc faire un tour dans la bibliothèque des cœurs cabossés, un livre coup de cœur.

Je vous laisse découvrir la chronique de ma partenaire Le Journal d'une fan.


Lecture comptant pour les challenges: 





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